Une sanction démesurée...

La décision de l'employeur est tombée aujourd'hui pour notre Camarade JEREMY :

Maintien du licenciement.

En effet, après son altercation physique et verbale du 30 novembre dernier, Jeremy avait été placé en mise à pied conservatoire puis licencié pour faute grave le 22 décembre dernier.

Il avait demandé la réunion de la commission de conciliation, prévue au statut du mineur.

Elle s'est donc réunie lundi 14 janvier 2013. Les membres de la commission ont argumenté afin d'obtenir, non pas la réintégration mais la réembauche de Jeremy. Une pétition a été déposée également par les salariés du site pour demander l'indulgence de la Direction et la possibilité de donner une deuxième chance au salarié. Des salariés étaient même sous les fenêtres de la direction durant la réunion afin de démontrer leur soutien envers leur collègue.

Il a reconnu les faits, lors de l'entretien préalable, il a regretté son geste. Il a tenté d'expliqué qu'il avait fait connaître cette situation tendue à son agent de maîtrise lors de son entretien annuel. Il avait même rencontré son chef de service, sollicitant un changement d'equipe. Mais (parce qu'il y a un mais) il n'a obtenu que de belles promesses qui caractérisaient tant son chef de service lequel à ce moment négociait son départ de Salins afin de toucher une belle, trés belle indemnité pour sa rupture conventionnelle !!

Jérémy, lui, est partit avec rien !

Parallèlement à cette affaire, une autre a vu le jour pour des faits tout aussi graves, le même jour que l'altercation de Jérémy, MAIS...

Eh oui, à Salins il y a toujours un "mais". Dans ce cas là, le "mais" est synonyme d'immunité salinière !  Certains en bénéficient au niveau diplomatique mais à Salins c'est au niveau hiérarchique ! Plus vous montez dans la hiérarchie, plus la faute est minimisée, étouffée puis elle fini par passer à la trappe.

Il y a une autre hypothèse possible!!!

N'y aurait-il pas un projet de restructuration dans l'atelier de Jérémy ? Cette occasion serait alors idéale pour l'employeur, de se débarasser à bon compte d'un élément de l'effectif.

Bah on pourrait se le demander, l'avenir nous le dira !

En tout état de cause, un pauvre ouvrier du bas de l'échelle quitte l'entreprise par la petite porte. Même licencié pour faute grave, il ne pourra pas bénéficier d'une ronflante indemnité comme beaucoup de cols blancs qui ont quitté les Salins

Et ne parlons pas de ceux qui, sortis par la porte, sont en quelque sorte ensuite "revenus par la fenêtre", pour percevoir à nouveau de très appréciables revenus dispensés par le groupe SALINS. On n'est jamais assez gentil avec ses amis,

C'est "mi" qui te le dit, "cha va" !  (celles et ceux qui ont quelques années d'ancienneté comprendrons).

Comme disait D.D., un ancien PDG certains savent s'arranger avec la vie et n'ont pas honte de l'appétance financière qui les caractérise.

Sinon, à par cela, pour vous, il n'y a plus de lutte des classes ?

Bravo malgré tout à tous ceux qui ont su, très nombreux, se mobiliser et être solidaires !