CE Extraordinaire
M Villeuve de Janti, DRH Parisien nous a fait l'honneur de venir participer au CE extraordinaire organisé mardi 26 janvier, preuve s'il en est besoin que Varangéville, la contrée froide et sombre de l'Est, existe un peu de temps en temps...Ceci dit, il est toujours le bienvenu.
Ce C.E avait pour ordre du jour :
Jugement du TGI du 18 janvier 2010.
Position des membres du CE sur les conséquences du jugement sur le site de Varangéville.
Amusant
de voir une Direction demandant une position de la CGT sur un jugement
qu'elle a sollicité et obtenu, même si ce n'est pas la même section
syndicale qui est à l'origine, nous sommes bien sûr solidaires.
Voici la motion que nous avons présenté et qui résume bien nos
positions puisqu'elles intéresse SALINS. A l'entreprise de nous donner
sa vision des choses.
Nous restons ouverts, créatifs et prêts à la discussion.
Nous disons bien NOUS RESTONS car cela n'a pas varié, nous l'avons dit 100 fois depuis fin 2008, nous voulions le dialogue, ce PSE était et reste inutile, coûteux et destructeur.....
Certains (rares) voyaient déjà une belle
carrière s'ouvrir devant eux et quelques-uns à la pointe des grèves
lorsque ça sentait mauvais trouvent aujourd'hui celles-ci inutiles,
ben voyons !
Ils peuvent chanter ce qu'ils veulent, tout le monde sait à quoi s'en tenir...
Ils ne sont pas nombreux heureusement !
Les
autres qui pouvaient évoluer mais sont toutefois restés sincères
doivent être rassurés, il y aura de toutes façons à terme une
organisation différente, nous voulons juste qu'elle se fasse avec
méthode, justice et en respectant les travailleurs....
La balle est dans le camp de Salins :
MOTION du C.E :
Les
élus du Comité d’Etablissement de Varangéville sont réunis ce jour en
réunion extraordinaire avec la présence de M. VILLENEUVE DE JANTI ,
avec à l’ordre du jour :
Jugement du TGI du 18 janvier 2010. Positions des membres du Comité
d’Etablissement sur les conséquences du jugement pour le site de
Varangéville.
Premièrement, aucun document n’est joint à la convocation, pas même le jugement du TGI.
Deuxièmement,
comment nous, ouvrier ou ETAM sans formation spécifique, pourrions nous
prendre position sur un jugement rendu par un Tribunal de Grande
Instance.
Troisièmement,
la Direction Générale nous explique depuis le début, que ce plan est un
plan au niveau compagnie. Pourquoi cette question n’est-elle pas posée
au Comité Central d’Entreprise avant d’être posée dans les sites ?
Nous
décelons là, une nouvelle manipulation de la Direction Générale afin de
passer en force ou encore sous la pression un plan qui a été annulé par
la justice. Depuis décembre 2008, nous avions écrit à la Direction
Générale pour se mettre autour d’une table et discuter.
En mai 2009, il nous a été présenté un plan tout ficelé sans
concertation avec les travailleurs. Aujourd’hui la Direction Générale
se retrouve seule, face à la mauvaise construction de ce plan et
voudrait avoir l’aide des élus pour s’en sortir. Il y a des moments où
il faut assumer ses actes, son autisme, son mépris des travailleurs,
bref, sa volonté de vouloir avancer seul.
Depuis plus d’un an, les élus ont écrit, interpellé, proposé et dénoncé
tout ce qui n’allait pas dans un plan qui n’avait pas lieu d’être.
Les experts comptables et CHSCT ont également soulevé des carences dans ce plan sans être écoutés.
Aujourd’hui les élus demandent l’application du jugement étant donné
que personne ne se permettrait ni de le commenter, ni de l’interpréter.
Si la justice avait donné raison à la Compagnie, le plan aurait
continué malgré l’avis des travailleurs. La justice a donné raison aux
travailleurs, il faut donc se plier au jugement.
La Direction se doit donc de remettre en l’état, dès à présent, les organisations initiales de travail d’avril 2009.
Néanmoins, les élus auraient une question à poser par rapport au jugement du TGI de Nîmes :
Quelle est la position de la Direction sur les conséquences du jugement pour le site de Varangéville ?