Va-t-il mettre notre Cie à genou????

Un article est paru dans le quotidien l'Agefi expliquant que l'ancien PDG des Salins, Pierre LEVI, a assigné les actionnaires du groupe devant le Tribunal de Commerce.

Un Président qui n'a eu de cesse, durant sa présence à la tête de notre société, de tirer à boulet rouge sur les salariés qui osaient faire valoir leurs droits devant les Tribunaux compétents lorsqu'ils avaient un litige avec la Cie.

Un Président qui a dénoncé les accords de nos Camarades du site d' Aigues-Mortes pour une soi-disant meilleure compétitivité du site.

Un Président qui nous expliquait qu'il fallait être prudent sur la politique financière et salariale et que l'on ne pouvait augmenter les salaires décemment car notre Cie était au bord du gouffre.

Un Président qui n'a eu de cesse de faire rentrer "ses amis" dans notre entreprise sans toujours être vigilant sur les compétences qu'ils avaient, pour certains.

Un Président qui a toujours méprisé les politiques dès qu'ils n'étaient pas d'accord avec lui.

Un Président qui a été vénéré, adulé, encensé, voire flagorné par certaines personnes qui grenouillent encore au siège et sur les sites et qui, aujourd'hui, sont devenues amnésiques de ce passé pour idolâtrer notre nouveau Président.

Un Président qui devait ramasser annuellement l'équivalent d'une trentaine de salaires annuels d'ouvriers.

Aujourd'hui, il est bien décidé à faire table rase du passé et de contredire toutes ces idées. Comme le dit le proverbe: "Charité bien ordonnée commence par soit même"!!!

En effet, d'après le quotidien, le prix du rachat des actions préférentielles détenues par Pierre LEVI a été à la hauteur de 500 000€.

Visiblement cette modique somme n'était pas à la hauteur de son appétence financière puisqu'il réclame la bagatelle de 19,3 Millions d'€uros. L'article ne nous dis pas s'il y a des dommages et intérêts de demandé.

L'audience étant fixée à cette semaine, nous ne manquerons pas de tenir nos fidèles lecteurs informés de la suite des événements.

Comments

[agoravox]

voilà un ton qui me rappelle une époque que je vois s'éloigner, doucement mais surement...nous avions alors un tract quasi-mensuel (!) et souvent cassant pour les dirigeants d'alors.